"Art : Public ou Business ? Quant une galerie devient...



"Art : Public ou Business ? Quant une galerie devient institution par son renom…" OP
Certains diront dire que l’exposition organisée au Tri Postal à Lille (jusqu’au 12 janvier) pour le 25ème anniversaire de la Galerie Perrotin est un scandale et qu’il est inadmissible qu’un espace (semi) public accueille ainsi un march (via Éclectisme et mise en scène : les artistes de la Galerie Perrotin à Lille)

Et on est à plusieurs reprises confronté à ces douches écossaises, à ces contrastes radicaux. Passer de la salle Takashi Murakami à celle de Damien Hirst, puis de celle de Rutault (sur qui je vais revenir) à une salle dédiée à des mièvreries japonisantes et à une sculpture lumineuse publicitaire pour Le Baron (le propriétaire de ce lieu branché étant donc lui aussi un artiste) cause des chocs sévères : le regard vacille, l’esprit tente de retrouver ses marques, le cœur se soulève (pas seulement à causes des photos d’autopsie de Damien Hirst..) et ces confrontations sont excellentes, elles empêchent tout assoupissement béat, toute digestion facile, on en sort stimulé, l’œil plus aiguisé, voire la langue mieux pendue.